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La première journée n'a pas souri aux Manchots engagés. Autant de défaites que de rencontres mais de belles oppositions. Ce sont Juliette et Anthony qui ouvrent le bal. Le tirage Sehier/Mora n'est pas le plus facile qui soit. Mais les Manchots font jeu égal jusqu'à 15-15 dans le premier où ils se mettent à jouer un peu moins vite. Leurs adversaires en profitent pour creuser un écart qu'ils ne combleront pas. Le départ dans le second n'est pas bon. Charlie Sehier vérouille le filet et Maxime Mora envoie des scuds. Menés 4/11 à la pause, Juliette et Anthony relèvent leur niveau de jeu ce qui nous donne une fin de match agréable à regarder même si l'issue ne fait plus trop aucun doute. Les Manchots s'inclinent 14/21. Juliette remet le couvert en Simple Dames. Le forfait de Delphine Lansac dans le tableau principal modifie la donne. Ce n'est plus Katia Normand, propulsée dans le tableau final, mais la choletaise Alice Arnou qui lui fait face. Le match débute par une faute receveur qui sanctionne Juliette. Cela fait sourire tout le monde, joueuses et coachs. Le premier set est disputé mais malgré une décision arbitrale défavorable alors que la Manchote a le nez sur le volant, elle parvient à s'imposer 21/19. Ah, si seulement le Simple Dames se disputait en un set gagnant ! Le manque de rythme se fait sentir dans le second. Juliette tient le coup jusqu'à 11 avant de conaître un coup de bambou. Il faut partir dans un troisième. Le niveau de jeu est agréable, Juliette proposant de belles choses. Mais la réussite n'est pas toujours au rendez-vous, conjugué à une très bonne défense de la choletaise. Celle-ci prend un petit avantage dès le début du set et ne le lâchera pas. |
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Reste au programme de la journée le Double Dames. Alice est associée à Ainoa Desmons de Guichen. Pour une première association, l'opposition est de qualité avec la paire Hadjal/Courtois. Le premier set est perdu 16/21, les bretonnes faisant bonne figure mais manquant de tranchant notamment au filet. Tranchant qu'elles retrouvent à la fin du second set, juste ce qu'il faut pour l'arracher 21/19. Malheureusement, elles font quelques fautes dès le début du troisième et l'écart se creuse. Elles connaissent une bonne période qui les voit revenir à deux points mais les efforts consentis se font sentir et leurs adversaires se détachent à nouveau pour finalement s'imposer 21/15. Si une défaite est toujours décevante, la prestation d'Ainoa et Alice a été très bonne. Et pour donner du relief aux prestations de nos joueurs , deux des trois adversaires de nos représentants ont rejoint le tableau principal. Pour finir, l'anecdote du jour. Fabienne va régler ses cartes buvette par chèque. Elle demande l'ordre : MDMFA (c'est le sigle du club organisateur) lui répond-on. Elle commence à remplir puis au F demande si ce n'est pas un S. La personne lui répond alors, si c'est un F comme Ferge. C'est pas beau de se moquer d'un défaut de langage, mais là, difficile de garder son sérieux ! |
Pas mieux pour cette seconde journée. L'ancien champion de France, Simon Manoury, a bien maîtrisé Anthony, ne lui donnat que peu d'occasion d'attaquer. Le Manchot a certes dominé au filet dans la première partie du premier set, mais le bordelais a rectifié le tir et prit l'ascendant dans ce secteur. A partir de là Anthony n'a pas réussi à accélérer le jeu au contraire de son adversaire. Le Manchot s'incline 12/21, 16/21.
Grosse déception en Double Dames. Juliette espérait beaucoup mieux de cette confrontation avec la jeune paire Heriau/Lambert. Après un début de rencontre à l'avantage des bretonnes, les jeunettes ont mis beaucoup plus d'intensité dans leur jeu et contraint Juliette et Margaux à défendre. Elles ont alors retourné le premier set à leur avantage et l'ont emporté 21/19. Le début de second set est mauvais. Juliette et Margaux sont rapidement menées au score de façon conséquente et ne parviennent pas à s'imposer. Elles subissent donc et s'inclinent 21/16.
L'anecdote du jour est l'intervention du soigneur mandaté par l'arbitre pour circonscrire le saignement du genou de Juliette. Celle-ci demande sur le ton de la boutade "ça pique pas au moins ?" Pas de réponse et une intense brûlure sur la plaie pour reprendre le jeu. De là à dire que cela a influencé l'issue de la partie serait exagéré.
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