22-23 octobre Bordeaux |
Elite-A-B-C-D |
Rapport de combat du week end du 24 octobre 2011.
Objectif de mission :
Prendre d’assaut la forteresse Nelson Pillou et en ramener le précieux liquide des cépages bordelais.
Effectif des troupes en mission :
Fred Wattebled (nom de code : papa frédo) : Général des armées manchotes
Guillaume Liochon (nom de code tonton liochon) : Capitaine des troupes d’interventions sur le front. Au rapport.
Tristan Voillet : Chauffeur de l’escadron bêta
Baptiste Wattebled : Soldat première classe
Alice Wattebled : Soldat première classe
Julie Grall : Soldat d’élite
Jocelyn Deschamps : Panzer numéro 1
Juliette Wattebled : Panzer numéro 2
Fabienne Wattebled : Responsable intendance
Plan d’action :
Départ des terres brestoises le vendredi soir, heure prévue 17h00 pour l’escadron alpha composé de Fred, Alice et Fabienne qui ont pour mission de récupérer le colis JUJU à Nantes. 17h30, rassemblement de l’escadron bêta composé de Baptiste, Tristan et moi-même pour un départ initialement prévue aux alentours de 17h30 mais suite à l’achat de matériel d’urgence (un short en l’occurrence) du troufion Voillet, nous sommes partis sur les coups de 18h15.
Après moult calculs de la part de l’équipe bêta afin de déterminer l’heure de jonction entre les 2 wagons, celle-ci ne se fera pas avant la récupération du colis JUJU au Carrefour de Nantes. Notons la rencontre sur le chemin d’une jeune recrue manchote esseulée se dirigeant à Castres, partie de Brest à 16h30 (bon courage soldat !!).
Nous recomposons donc les équipes en fonction des interventions du lendemain. Les jeunes bleu-bite Baptiste et Alice sont rejoint par Tristan pour aller au front à 8h00 tout cela sous mes ordres. Un campement a donc été dépêché sur Bordeaux chez des amis proches du clan Liochon. De l’autre coté, Julie, Julliette, Alice, Fred et Fabienne vont à Andernos chez la belle famille Watt pour faire la grasse mat’.
Nous arrivons chez nos hôtes, ma foi très joyeux de nous rencontrer (il buvait à notre santé depuis 19h30) sur les coups de 2h00 du matin. Conscient de l’importance de la mission, nous privilégions la santé de nos jeunes pousses et les couchons donc confortablement sur un matelas pendant Tristan et moi-même triquons avec les locaux espérant que nos deux petits s’endorment rapidement. Après avoir résolu quelques casse tête tel que faire tenir une personne d’1m90 dans espace confiné d’1m20 délimité par une poubelle et un frigo, nous nous endormons comme des bébés.
Départ prévu 7h30 le matin même, il est 3h30.
Après une longue nuit de sommeil, nous débarquons sur les lieux des festivités.
Alice ouvre le bal face à une locale classée C3, pas de problème pour notre manchote, elle s’impose en 2 sets 21-16 21-12, la première bouteille est dans la boite. Sur le flan B, c’est au tour de Baptiste et Tristan d’entrer au combat, pas de problème non plus pour eux victoire en 2 sets. C’est donc avec un sans faute que nous abordons le second, l’escadron alpha toujours au lit jusque là arrive timidement sur le champ de bataille.
Sur le flan C, Alice retourne au front (poule de 4) et s’impose une nouvelle fois en 2 sets 21-16 21-17. C’est à mon tour d’entrer en piste, voulant faire bien, j’essaie de m’appliquer et subit le jeu de mon adversaire. En manque de sensation je perds en 2 sets 21-19 21-17 première défaite dans le camp manchot (c’est bien connu, faites ce que je dis pas ce que je fais). Mon adversaire ayant perdu en 3 sets son premier match les carottes sont cuites pour moi quelque soit le résultat de mon prochain match (1 sortant par poule de 3).
Troisième tour de piste, Alice chute en 3 sets 21-17 20-22 14-21, la fatigue commence à se ressentir. Malgré cela elle sort de poule et peut porter les couleurs manchotes un peu plus loin. Sur le flan B, c’est le maillot vers qui se joue, en effet que je gagne ou que je perde je vais à la douche donc gare au résultat de mes deux compères. Nous commençons nos match sensiblement en même temps Tristan en premier suivi de près par Baptiste et moi. Blessé dans mon orgueil, je ne peux quitter le combat sans une victoire, je gagne le premier set difficilement 21-19 après avoir remonté un 9-15. Plus relâché dans le second et sous les conseils de julie je déborde mon adversaire de toute part et gagne 21-10. Au loin, je vois Tristan servir beaucoup à mon gout et vite terminer son match, je me dis alors que c’est bon pour lui. De l’autre coté Baptiste s’engage dans un troisième set, je ne peux donc pas jouer la montre et le maillot vert semble inéluctable, je pars donc encourager mon jeune soldat qui semble s’énerver quelque peu et cède sous les assauts de son adversaire 21-11 dans le troisième. C’est alors que Tristan revenant du front la fleur au fusil me sort un « il était trop fort » persuadé qu’il avait gagné, je tombe des nues mais lui laisse volontiers cette belle distinction qu’est le maillot vert. Outre cette petite satisfaction personnelle il est quand même bon de noter que c’est l’hécatombe sur le flan B et qu’il y a encore du travail.
Alice suivra malheureusement ses ainés perdant en demie en 2 sets 17-21 24-26,il n’y a plus d’essence dans le moteur, nous avons perdu le soldat Alice, bonne sieste.
Entrée en piste de nos 2 panzers en simple et de Julie en Mixte. Sur la colline A, Juliette déroule face à Laffontas 21-8 21-18 pendant que sur le mont élite Jocelyn se joue de JB Brulhart 21-17 11-21 21-7. C’est plus complique pour Julie associé à Guénaël Luong en mixte élite qui cèdent leur premier match en 2 sets 22-24 16-21 face à la paire Vigna-Anglaret.
Assoiffé de victoire (et de vin, il faut bien le dire) Jocelyn retourne au front et renvoie Philippe Bertrand (T50) dans ses quartiers avec une victoire en 2 sets 23-21 21-17. Ne reste plus que Simon Maunoury pour faire un sans faute en poule. Juliette s’en va faire son second match de poule face à Marion Hurteau, une victoire et notre panzer est directement en demi-finale du fait de son statut de numéro 1. Pas de problème dans le premier set 21-16, c’est alors que je reçois un message codé du général « mayde mayde, le panzer prend l’eau, je répète le panzer prend l’eau », je rassemble alors les troupes et nous donnons de la voix pour pousser notre blindé en haut de la colline. Mise à mal Juliette concède le second set 21-16 et semble avoir perdu tout espoir dans le troisième « 11-5 c’est mort » (propos recueilli par le général en personne). A l’arrière nous nous donnons à un petit concours de vocalise remporté par Wattebled juniore (elle a d’la voix la ptite) et notre panzer semble refaire surface, ajouté à cela quelques signes d’agacements de la part de son adversaire et c’est une victoire 22-20 dans le troisième.
Pas le temps de souffler que notre second Panzer s’attaque au géant girondin. Loin d’être ridicule notre manchot se permet même de vendanger 2 rush en fin de set pour une défaite 21-19 c’est quand même rageant. Le second set est tout aussi serré mais le bordelais reste au dessus, Défaite de Jocelyn 19-21 15-21, le rendez vous est pris pour la finale.
En mixte, Julie et Guénaël s’attaque à la paire Pillet-Gasnier, auteurs d’un meilleur match que le précédent, les manchot-bordelais s’adjugent le premier set avant de céder sous la vitesse de leurs adversaire, défaite 21-17 15-21 13-21.
Après avoir remis à neuf notre blindé suite aux dégats causé lors du dernier combat, Juliette déroule sa demi face à Dio 21-12 21-4 (deux match en moins dans les pattes, ça aide). Direction la finale pour décrocher le fameux sésame. Jocelyn, lui est opposé à jérémie Puyo, après s’être pris un 11-2 la veille à l’entrainement, notre manchot n’en menait pas large. C’était sans compter sur le cop manchot qui s’était échauffé plus tôt avec le match de Juju. Il subit néanmoins le premier set avant de se relâcher complètement et de nous livrer 2 sets de hautes voltiges. Jérémie ne sait plus quoi faire face à la vitesse et la précision au filet du manchot, victoire 14-21 21-18 21-17.
En finale, Juliette rencontre Estelle Eugène qui vendange beaucoup de volant et ne parvient pas à inquiéter notre panzer national, victoire propre et sans bavure 21-18 21-13. Sur le mont élite nous avons droit à Jocelyn face à Simon le remake. Fatigué de sa demie, Jocelyn n’arrive pas à suivre le rythme de son adversaire dans le premier set qu’il concède 21-12. N’ayant plus rein à perdre il se lance à corps perdu dans la bataille et reprend confiance face aux signes de fatigue de Simon et s’octroie le second set 22-20. La fatigue prend le dessus dans le troisième et Simon honore son ancien statut d’international français par une victoire 22-11. Très belle finale.
Rapide remise des lots et tout le monde à Andernos pour un débriefing autour d’excellentes lasagnes.
Un ptit coup pour les 18 ans de Baptiste.
Départ prévu 7h30, il est 2h.
Suite à une blessure contractée lors d’un exercice de sécurité je n’ai pas pu vous remettre le rapport de la seconde journée de combat à temps je m’en excuse et vais vous conter les exploits de nos soldats dans la suite de ce document.
Le réveil était prévu à 7h10 pour un départ d’Andernos à 7h30 mais le moelleux de nos matelas nous retint tous dans les bras de Morphée jusqu’à ce que le général lui-même vint sonner le clairon dans notre chambrée aux alentours de 7h20.
Tous ceux de la veille sont sur le pied de guerre sauf Juliette mise au repos ce dimanche et Julie convoquée plus tard.
Nous arrivons sans encombre sur les lieux du combat. Comme la veille c’est Alice qui ouvre le bal, associée à la mercenaire Nathalie Pierre (Mont de Marsan). Les deux jeunes se défont d’une paire C1-C2 21-19 dans le troisième set ce qui est encourageant pour la suite.
Autour de Baptiste et moi d’y aller face à une paire d’espagnol composée d’ Aitor (8eme espagnol en simple et double) et de Ruben (qui paye pas de mine mais qui est présent). Nous avons un peu de mal à rentrer dans le rythme, c’est le dimanche matin et même au front en plein milieu des combats c’est dur et nous perdons en 2sets 21-18 21-15. De leur coté Tristan et Jocelyn remporte leur bataille en 3sets 20-22 21-10 21-13.
Etant tous les 4 dans une poule de 4, nous enchainons et rencontrons à peu près le même scénario que le premier tour à savoir une défaite pour Baptiste et moi malgré un bon match contre la paire Claraz-Capus 21-16 dans le troisième et une victoire en 2sets pour Tristan et son Panzer.
Comme la veille les carottes sont cuites pour moi car malgré le résultat de notre dernier match de poule nous irons à la douche, le maillot vert nous tend donc les bras. C’était sans compter sur une petite filouterie de ma part (j’avoue m’en être voulu un peu par la suite). En effet, Alice qui était dans une poule de 3 se devait de gagner absolument son match face à la tête de poule sinon c’était l’élimination et donc le gain du maillot car Baptiste et moi avions notre dernier match plus tard. Je me suis donc permis de le faire remarquer à Alice et donc de lui mettre une petite pression supplémentaire. Résultat, elle perd son match en 2 sets 22-24 21-8. Nous sommes restés en bon terme malgré cela, la défaite étant due à la bonne performance de leurs adversaires et ce n’est pas facile de jouer avec une joueuse que l’on ne connait pas.
Le poids du maillot vert en moins, nous abordons notre dernier match face à la paire Aime-Debon avec l’envie de faire quelque chose et de ramener cette satanée bouteille qui nous échappe depuis le début de journée. Malgré cela, nous perdons une nouvelle fois 21-16 au troisième set, content tout de même de nos match de la journée mais avec la déception de n’avoir pas remporté de match. Tristan et Jocelyn chutent dans le même temps face à la paire Hingant-Potereau en 2sets. Ils sortent quand même de poule et seront opposé à ceux que nous avons surnommé Speedy et Gonzales (je vous laisse imaginer qui c’est). Ils perdent en 2sets 19-21 20-22 après avoir mené 19-14 dans le deuxième !!
Après avoir bénéficié d’une courte grasse matinée, Julie entre en piste associée à Céline Gasnier. Tout se passe bien en poule d’une part face à la paire Bardin-Dumont 21-13 21-15 et d’autre part face à Chaubet-lacouturiere 19-21 21-15 24-22. Voila deux bouteilles dans la besace avant d’aborder la demie et pouvoir se battre pour le pactole. C’était sans compter sur la paire Aouston-Rosello qui met fin au parcours de la paire manchotonormande en 2sets 21-17 21-18.
Nous n’avons pas gagné la guerre ce jour là mais nous avons livré de belles batailles et surtout gardé la bonne humeur. A noter la création de la FFLVT (Fédération Française de Lancer de Volant dans le Tonneau) lors d’un entrainement des tireurs d’élites manchots. Et oui le manchot, où qu’il aille ne passe pas inaperçu.
Après un dernier café pris sur les lignes arrières, nous nous divisions en 2 groupes, Tristan, Baptiste, Jocelyn et moi composions l’escadrons qui rentrait sur la banquise le dimanche même, la fratrie Wattebled et Julie repartait tranquillement le lendemain après avoir visité notre pied à terre de l’année prochaine.
Nous avons pu retrouver nos familles et nos vies de simple civile malgré nos corps meurtris par les efforts fournis durant cette mission. Les pertes de camarades et les défaites subies au combat nous hantent encore la nuit mais c’est avec ardeur que nous avons repris l’entrainement pour la prochaine mission de grande envergure des troupes manchotes qui aura lieu à Saint Jacques de la Landes les 26 et 27 novembre prochain.
En vous saluant,
Finale de la Coupe du Monde de rugby