24-25 octobre

 

Tournoi de Questembert

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Trois finales

 

Une douzaine de joueurs avaient pris la direction de Questembert pour y disputer la 12 ème édition du tournoi national du club local. Les Manchots y ont disputé trois finales : David Prigent et Tristan Voillet en Double Hommes A, ce même Tristan Voillet et Sylviane le Pimpec en Double Mixte A et François Xavier Le Moine en Simple Hommes C3-C4. Malheureusement aucun titre n’a pu être glané.

Samedi : les simples

La fuite du maillot vert débuta de la meilleure façon pour Gaëlle Droff (D), François Xavier le Moine (C3-C4), et Thomas Mahieux (C3-C4) qui revinrent tous les trois victorieux de leur premiers matchs. Mené 15-19, ce dernier dépassa son adversaire dans la dernière ligne droite du troisième set grâce à la bagatelle de cinq bandes consécutives, confirmant son statut de spécialiste. Quant au quatrième Manchot à débuter matinalement, Adrien le Gall (C1-C2) il posa une bonne option en baissant les armes au troisième set. Les trois premiers étaient donc dispensés de second tour, Adrien entamait son second match alors que la colonie voyait les renforts de Fred Wattebled (D1-D2), Géraldine Sarthou-Rouzo (D) et Delphine Mazars (D). les deux filles faisaient respecter leur statut de tête de poule en deux sets, alors que le premier bataillait en trois manches pour finalement s'incliner et devenir candidat déclaré au maillot vert. Mais ce poids quitta ses épaules un peu plus tard lorsque Adrien s'inclina à nouveau face à Louis Le Pinru. Il était le premier éliminé. Le troisième tour de simples allait envoyer d'autres Manchots hors de la compétition. Toutes les filles s'inclinaient les unes après les autres, toutes en trois manches. Fred de son côté s'imposait en deux manches, condition sinequa none pour poursuivre l'aventure de même que FX qui livrait un excellent match bien maîtrisé et signait donc là un second succès. Thomas ne pouvait l'imiter et quittait également la compétition. Sylviane pouvait alors commencer sa compétition. Dans un tableau regroupant les A et les B, il ne fallait pas louper la première rencontre, celle contre Julie Grall étant compliquée. En deux sets, elle s'imposait devant Régine Glondu et assurait sa qualification pour les demi-finales (deux sortants par poule). Lors du second match, elle s'inclinait logiquement face à la St Jacqo-landine. A ce moment, l'échéancier du tournoi prit une claque : la salle principale devenait glissante du fait de la condensation qui s'installait, le chauffage étant coupé pour raison de travaux. Seule la seconde salle, dotée de chauffage elle, restait disponible. De 14, on passait à 7 terrains. Cela n'empêchait pas nos deux manchots de poursuivre l'aventure et de se qualifier pour les demi-finales en deux manches chacun. Sylviane qui était déjà à ce stade, offrait une belle résistance à Anne Laure Guehenneuc (A4) en remportant le premier set et restant au contact dans les deux suivants. mais à chaque fois la Maure se détachait dans la dernière ligne droite. Le sort de nos deux Manchots encore en lice fut différent. Fred s'inclinait de justesse en deux manches alors que FX se qualifiait..... sans jouer. Son adversaire déclarant forfait, il atteignait la finale qui se disputait le lendemain.

 

Etrange vision d'une salle quasiment déserte en plein milieu d'un tournoi.

Entre temps, l'organisation avait pris une décision pour rattraper le retard pris sur l'échéancier : élimination directe en Double Mixte et éventuellement en Doubles le lendemain en fonction des conditions météo.

La colonie manchote se renforçait de quelques éléments avec les arrivées de Fred Josse, Tristan Voillet, David Prigent. On comptait donc deux paires en lice en mixte D (Gaëlle Droff-FX Le Moine, Delphine Mazars-Sezny Serghine de Carhaix) une paire en mixte C (Géraldine Sarthou-Rouzo-Fred Josse) et deux paires en A (Youna Le Lan de St Jacques-David Prigent et Sylviane Le Pimpec-Tristan Voillet). Le premier tour sera fatal à notre paire C et ce malgré le gain aisé de la première manche 21-9. Fred et Géraldine ne purent renouveler leur performance et quittaient donc la compétition. Les paires D s'imposaient facilement et se qualifiaient pour les huitièmes de finale. De leur côté, les paires A remportaient également leurs parties, toutes deux en trois sets, et atteignaient, déjà, le stade des demi-finales ! Delphine et Sez ainsi que Gaëlle et FX suivirent un parcours parallèle. Une nouvelle victoire en deux manches suivie d'une élimination en trois sets. Nous en étions au stade des quarts de finale. La compétition baissait le rideau, la soirée pouvait commencer.

 

 

 

La soirée : Distribution des chambres, puis les BG se mettent sur leur 31. Pull Jacquard de rigueur. Quelques minutes après le début du repas, le Djé (un ami de la famille Prigent) prend les choses en main et pousse la chansonnette. Ludivine, toc toc toc, et l'interminable Marie Madeleine Marie Madelon furent repris en coeur par l'assemblée, notre Président y laissa d'ailleurs sa voix.. Le changement d'heure permit d'atténuer le couchage tardif.


L
e dimanche, un autre jour et un nouveau maillot vert en jeu. La salle principale étant maculée de gouttes, l'élimination directe est à nouveau décrétée. Cela reprit par les mixtes avec Sylviane-Tristan et Youna-David. Face à une paire quimperloise encore dans les brumes festives, les premiers se qualifièrent pour la finale, programmée..... en fin de journée. Sur un terrain proche, David et Youna subissent les assauts des Mauritaniens Motais-Guehenneuc et quittent la compétition en deux petits sets.

 

Les doubles peuvent être lancés. Poule unique pour les A, pas de Double-Dames, la tunique verte se jouait entre Adrien Le Gall (associé à Julien Jaouen), la paire Fred Josse-Xavier Langellier et la paire Fred Wattebled-Thomas Mahieux. Le premier était exempt des seizièmes de finale, au contraire des deux autres paires. Fred (le jeune) et Thomas venaient à bout de deux ptits jeunes d'Allaire, alors que Fred (l'ancien) et Xavier butaient d'entrée. Bilan un peu maigre pour Fred (deux matchs en deux jours) et pour Xavier (un seul match au compteur). Lors du tour suivant, les choses semblaient mal embarquées pour Fred et Thomas qui s'inclinaient sévèrement lors du premier ser 11-21 face à la paire de Damgan Créno-Le Pinru. Mais dans le second, le changement tactique renversa la sitaution et ce furent nos Manchots qui dominèrent la seconde manche. la troisième fut bien entendu serré, et à 19-19, un rush boisé suivi d'un service de chacal de Fred mirent fin aux espérances des morbihannais. David et Tristan menèrent leur barque de main de maître face aux Guichenois Mens-Rouzière et s'imposaient en deux manches. Dans le second match ils disposaient de la paire C du tableau Boston-Desaize pour atteindre l'ultime match en position de vainqueur potentiel du tournoi en cas de succès. Quant à Fred et thomas, ils n'en étaient qu'en quart. Leur route s'arrêta d'ailleurs là avec la sensation de n'être passé pas si loin d'une victoire, victime d'une chacalousite (série de services tendus et gagnants qui permit à leur adversaires de revenir dans le match et de les dépasser). Le dernier espoir résidait du côté de nos rambos. mais face aux Jacquolandins, nos manchots s'inclinaient en deux seznites.

 

 

Mais l'espoir de décrocher un titre existait encore. En Simple Hommes, FX ne trouva pas la solution pour destabiliser son adversaire et s'inclina en deux manches. Le Double Mixte Sylviane-Tristan ne vit pas le jour dans le premier set avant de se refaire la cerise dans le second. Le score resta accroché tout au long de cette seconde manche avant que quelques fautes ne précipitent la défaite manchote 20-22.

 

Mais que font des Manchots entre deux matchs. Ils prennent un café et se lancent dans d'interminables discussions aux sujets profonds comme dit-on du vernis à ongle ou du rose à ongle. Le Carhaisien Richard, friand de ses débats, s'est joint, sous l'oeil amusé de Farid en quête de culture manchote, à ces joutes verbales. Notons pour clore ce chapitre l'excellente citation de tristan : ce n'est pas la barbe qui fait le philosophe.

 

 

Adrienne, on arrive !!!

 

 

 

Les positions manchotes sont loin d'être académiques...