15-16 octobre

 

Tournoi de Salbris

ABCD

 

« Qui perd en poule, bat en finale »… un adage qui s’est encore affirmé ce weekend !

 

Ce weekend du 15 et 16 octobre, dans la mesure où le Mével tour est en pause, je me retrouve seule, au départ de Rennes, pour le tournoi de Salbris. Après 4h de route, une soirée Koh Lanta (j’assume) m’attendait à l’hôtel.


Le gymnase :  bon sol, bonne visibilité, bonnes sensations…

 

                Convoquée à 9h25, j’arrive à la salle et découvre ma poule. Encore une fois je suis « outsider » malgré un classement A2, à cause de mon manque de points. Résultat, je tombe dans la poule de la TDS 1 (Tatiana Ivanova, A1 et 43é au top 100). Pas de bol !! Pour le premier match, je suis opposée à Irène Bessette (B1 anciennement A4, de Paris). Je ne serai pas vraiment inquiétée sur ce match, mon adversaire manque de longueur sur service et dégagé, me laissant largement la place pour poser mon jeu. Je l’emporte alors 21-8 21-15. Ensuite, je rencontre donc T.Ivanova, qui a fait subir le même sort à mon adversaire précédente, ce qui signifie que je suis d’ores et déjà sûre de sortir de poule avec une formule à deux sortantes (ça fait plaisir !!). D’entrée de jeu, ça va très vite, je suis débordée et menée de 5 points à la pause. J’arrive ensuite à refaire une partie de mon retard, mais ça ne suffit pas : 21-18. Au second set, je réalise une bonne première partie de jeu, me permettant de mener 11-8. Mais le fait de jouer en sur régime me fait perdre un peu de lucidité et à vouloir attaquer et jouer trop tendu je me fais contrer et suis battue sur le score de 21-19. Je ressors tout de même satisfaite, les jambes sont là, et la régularité aussi.

                En quart de finale, je suis opposée à Marie Lacouturière (A3, de Clermont Ferrand). Une joueuse grande et puissante, je prends pas mal de points directs sur smash. Néanmoins, je sens que je peux aller plus vite et je l’emporte ainsi 21-19 21-19. Chaud, mais comme il faut !!
Etape suivante, la demi finale, 30 minutes plus tard. Ca commence à tirer un peu sur les jambes, mais je crois que pour mon adversaire c’est largement pire : elle a dû se défaire de Manon Krieger (A2) et Héloise Le Moulec (A2) auparavant, et n’a vraiment plus de jus. En effet, elle (Marie Anne Hidalgo (A4)) est une joueuse de double principalement. Je l’emporte sans trop forcer 21-10 21-17.

Je suis donc qualifiée pour la finale le lendemain, tout en ayant évité d’aller trop puiser dans les réserves. Parfait !
Au passage, en discutant avec mon adversaire de quart de finale, j’ai accepté une invitation d’hébergement chez un local (ça tombe bien, j’avais pas d’endroit où dormir, n’ayant réservé qu’une nuit en cas de défaite). Accueil vraiment très sympathique, c’est ça aussi la magie des tournois de bad.

Ma finale est programmée à 15h20. A la salle depuis 10h30, j’ai pu me reposer pour ensuite m’activer 3h avant le match pour être au top.
Le titre a gâché tout le suspens mais je donne tout de même les détails : je suis de nouveau confrontée à T.Ivanova. Cette fois-ci, j’ai un schéma tactique bien différent en tête, suite à l’expérience du match de poule. Le match démarre et mon adversaire est « absente ». Une série de fautes directes de sa part (peut être une question d’adaptation tardive, sachant qu’elle sortait d’un match de mixte), me permettent de m’envoler à 11-3 ! En confiance, je maintien mon avance jusqu’au bout et emporte ce 1er set 21-9.
Dans le second set, ce ne sera pas la même donne. Le jeu est une nouvelle fois très rythmé, c’est difficile de trouver une faille pour conclure l’échange. Mais je la trouve : un peu plus de volume sur son coup droit… Ce qui me permet de moins subir qu’en poule. Au final, je l’emporte 21-19… Avec en plus quelques encouragements de la part d’un breton qui comme moi s’était perdu seul dans ce tournoi (Romain Youniou) et de mes adversaires précédentes.
C’était vraiment difficile physiquement, car il fallait vraiment jouer très vite et je n’en ai pas (plus ?) l’habitude, alors, ça fait mal !

Bilan : victoire en SD A !!! Je sens que « ça revient », j’espère que ça va durer.

 

Julie G.