NATIONALE 3- Journée 2

8 octobre - Rezé / LMR

 

 

Le Manchot of ze day

Marie Ferellec, notre super sub a su remplacer Alice de la meilleure des manières en remportant ses 2 matchs

Les rencontres de la journée

Carquefou - Le Relecq-Kerhuon : 5 / 3
Orvault - Challans : 6 / 2
Rezé - Brest : 4 / 4

Pour le premier déplacement de l'année, les Manchots reviennent de Rezé avec les points du match nul.

Rezé, cité charmante nantaise recevait la 7eme compagnie manchote. Nos soldats répondirent à l'appel sous les drapeaux. lIs arrivèrent de tous horizons. Certains en fourgon de Brest, d'autres en voiture de Plémy sans oublier le train qui acheminait de Panam notre Capitaine de troupe Baptiste. Seule Alice faisait « entorse » à la règle.


Dès 16h00 nos fantassins sont prêts au combat. Les Doubles lancent l'offensive. Nos deux Poilus Baptiste et Gurvan semblent dépassés par le pilonnage permanent de leurs adversaires. La perte du 1er set est d'une logique implacable. Ils entendent régler la mire au second set. Rien n'y fait. La défaite est lourde et le moral en berne.
C'était sans compter sur nos deux « munitionnettes », Marie et Sarah. Le match est une guerre d'usure. Après la perte du 1er set, l'usine à grenade repart de plus belle.
Les 2 sets suivants sont rapidement pliés et rangés dans les musettes. 1 partout, balles au centre.
A peine reposées, nos troupes lancent la deuxième salve. Erwan affûte sa baïonnette pour monter à l'assaut. Il semble fébrile. Le bras tremble et les fautes d'appréciation se multiplient. Agacé, notre soldat semble trouver un nouveau souffle au début du second set mais la dureté des échanges aura raison de notre combattant. La défaite 21-12 21-13 à un goût amer. Dès lors, notre brave capitaine fait appel à sa tireuse d'élite (et non des litres!!!) : Juliette, notre arme stratégique. Le 1er set lui permet de fourbir ses armes et d'explorer la stratégie adverse. Le deuxième set tourne à l'agonie de l'adversaire qui ne peut que constater la précision des tirs de notre manchote.
2 partout. Les deux camps n'entendent pas perdre de terrain. Les tranchées tiennent.
La Noria est demandée. Sarah, notre fraîche recrue, endosse l'uniforme et entend prendre ses responsabilités. L'entame de la joute est pleine de maîtrise. La victoire sans appel en deux sets montre sa capacité d'adaptation à tous les terrains de combat.
3 à 2 pour nous. Un petit coup de gnôle et c'est reparti. Le caporal Damien est appelé sur le champ de bataille. Le combat des héros est lancé. Apprêté, fougue et tension deviennent le triptyque d'un match épique. Les adversaires se rendent coup pour coup. Damien entend se défendre jusqu'à son dernier souffle. C'est sur le champ de bataille que son sang coulera !!. Son adversaire montre sa supériorité mentale sur les points cruciaux. Notre soldat tombe aux champs d'honneur en 2 sets.
3 à 3. Dernière relève : les deux mixtes. Baptiste et Marie entrent dans l'arène en toute sérénité. La victoire est rapide et sans appel. 4 à 3. Nos troupes ont le sourire.
C'était sans compter sur la volonté adverse. Le dernier match est le celui de la victoire.
ou pas. Le match sent la poudre. Juliette et Gurvan, soldats pourtant
aguerris, semblent plus nerveux que d'habitude. Leurs « ennemis » du jour ont le couteau entre les dents. L'œil du tigre est de sortie. Le premier set est serré jusqu'au 18ème point. Les petites erreurs tactiques et d'appréciation inhabituelles couplées à la volonté de leurs adversaires se solderont par la perte de per round. Le début du second round prend une autre tournure. Juliette et Gurvan sont plus offensifs et les fautes directes ont disparu dans le brouillard matinal : 11 à 4 à la pause pour nous !!.
Dès la reprise, les 4 fautes directes sèmeront la panique dans notre binôme.
Pourtant, de nouveau nous mèneront les débats jusqu'au 18ème point. Et là !! Black out. La peur de perdre sans doute sera fatale à nos deux soldats. 4 à 4. Match nul logique.
La tristesse se lit sur le visage de nos troupes mais ce n'est que partie remise. Notre phalange manchote a « perdu » cette bataille mais nos hoplites pensent déjà à la prochaine journée. II faudra retracer notre « voie sacrée » chère à Maurice Barrès.

.